Le printemps est de retour. La douceur des températures, le soleil, les bourgeons, les fleurs sont très agréables… Mais c’est aussi le retour des allergies saisonnières pour presque 400 millions de personnes d’après l’OMS.
Qu’est-ce que la rhinite allergique ?
C’est le résultat d’une réaction exagérée et inappropriée de notre système immunitaire face à un agent inoffensif de notre environnement. Notre système immunitaire s’emballe et produit trop d’anticorps et de substance irritante comme l’histamine ce qui provoque tous les désagréments de l’allergie.
Elle se manifeste par le nez qui coule, les yeux rouges qui piquent, le larmoiement, les éternuements incessants, le nez qui démange, les maux de tête, la fatigue, les sinusites… Dans les cas les plus sévères cela peut mener à une crise d’asthme ou un urticaire. Cela peut parfois devenir très handicapant dans nos activités et dans notre qualité de vie.
Les causes de la rhinite allergique
Elle peut venir des acariens, des poils d’animaux ou de la poussière. Dans ce cas ce sera une rhinite persistante, c’est-à-dire présente tout au long de l’année, dû à des allergènes que l’on retrouve en permanence dans son environnement.
La rhinite allergique saisonnière, elle viendra des pollens des arbres, des fleurs, des graminées et des herbacés qui se manifestent chaque année à la même saison.
Une composante héréditaire importante est mise en évidence. Avec deux parents concernés le risque d’être allergique est de 70%.
Comment se protéger des allergies saisonnières ?
Déjà bien s’informer grâce aux bulletins d’alertes polliniques et ainsi repérer quel type de pollen vous embête le plus. Lorsque vous avez observé quelle période de l’année vous êtes le plus dérangé, il est plus facile d’anticiper les crises.
Portez des lunettes de soleil quand vous sortez pour diminuer le contact direct de vos yeux avec le pollen.
Portez un chapeau diminuera la quantité de pollen sur vos cheveux. En cas de crise, il sera judicieux de se laver les cheveux le soir avant de se coucher pour enlever le pollen accumulé dans la journée.
Se laver le nez matin et soir avec du sérum physiologique.
Mes conseils pratiques
Limitez les aliments allergisants comme les fruits à coque, le soja, le gluten, les arachides. Diminuez les laitages à base de lait de vache. Ils sont mucogènes (c’est-à-dire qu’ils produisent du mucus que le corps va devoir éliminer) et souvent à l’origine de troubles immunitaires chroniques.
Rééquilibrez votre flore intestinale avec des probiotiques pour soutenir votre système immunitaire.
Consommez des Oméga 3 régulièrement. Vous les trouverez dans l’huile de colza, de cameline, de carthame, dans les poissons gras comme les sardines et les maquereaux. Ces Omega 3 ont un effet protecteur sur les pathologies allergiques et surtout sont très anti-inflammatoires. L’huile à prendre en capsule pendant la saison allergène est l’huile de nigelle, antihistaminique naturel.
Les huiles essentielles peuvent aussi vous aider. Voici une synergie très intéressante qui s’avèrera être un excellent remède antihistaminique : HE d’estragon + HE de camomille noble + HE d’eucalyptus radié dans de HV de nigelle.
La quercétine de l’oignon est très efficace et anti-inflammatoire.
Le plantain (plantago major) est la plante des allergies saisonnières. Si vous l’associez au cassis (ribes nigrum) en macérat glycériné vous obtiendrez un excellent antihistaminique ainsi qu’un anti-inflammatoire.
Et surtout n’oubliez pas de soutenir votre système immunitaire en prenant de la vitamine D3 de septembre à avril.
Pour être certain de l’efficacité de ces remèdes, commencez en février ces cures. C’est-à-dire à peu près trois mois avant la saison allergique pour que le corps soit prêt au moment ou il en a le plus besoin.